Pas besoin pour moi de me déplacer, ni de chercher une rupture avec le passé.
En temps de crise, je préfère un art recentré sur l’infime.
Plutôt que d’adhérer au spectaculaire
Dans des œuvres où la main disparait,
Je regarde dans ma cuisine, avec tendresse
Les fruits pourris qui renaissent.
Le voyage, pour moi, restera intérieur…
F.Bonnerot, le 05/06/2015