Françoise BONNEROT
Françoise BONNEROT

Mordre à l'Hameçon

Alors réunir les circonstances

Par couches et recouches

 

Les arbres contemplés et les poissons consommés

 

La lumière

La pierre

La chair

L’éther

Et la pourriture

 

Garder le bois

Oublier la mer

 

Appels du lointain et manques du corps

S’accorder l’idée que c’est une même chose

 

Qu’on s’en fout du motif

 

Mordre le vide

 

Puisque l’image nous ment

La vilaine

La prendre à son propre piège

L’ingérer pour la renvoyer encore

 

Ses surfaces en écailles

Sont les viscères de mes rêves

 

 

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© Francoise Bonnerot